Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
Dé(cons)truire dit-elle…
Pour son vingtième anniversaire, In the Mood for Love revient sur les écrans dans une copie flambant neuve. Ordinairement considéré comme un sommet de romantisme cinématographique, le film de Wong Kar-Wai peut aussi apparaitre comme un précis d’évitement à l’usage des frustrés volontaires (ou non). Et si, finalement, c’était à peu près la même chose ?
Lire le cinéma : Hitch en B.D.
Une belle silhouette corpulente en ombre chinoise plantée devant l’Union Jack. Elle tient une paire de menottes. Le dessinateur Dominique Hé et l’historien du cinéma Noël Simsolo nous embarquent dans la vie d’Alfred Hitchcock, à travers ce premier tome de leur bande dessinée parue chez Glénat sous-titré « L’Homme de Londres ».
« Contribuer à un monde meilleur par l’accès à la culture… »
Tant par la qualité de leur programmation que par celle de l’accueil qu’ils réservent à leurs visiteurs, les Studio, plus grand complexe art et essai indépendant d’Europe, sont pour nombre de cinéphiles tourangeaux plus qu’une institution, le lieu de toutes les rencontres et de toutes les découvertes. Catherine Melet et Philippe Lecocq, qui en sont respectivement la présidente depuis 2020 et le directeur depuis 1997, reviennent pour nous sur les engagements politiques et artistiques de l’association mais aussi sur la façon dont elle a traversé ces deux dernières années, particulièrement difficiles pour les salles de cinéma.
À propos de Latcho drom
La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Charles Baudelaire, Bohémiens en voyage
Tony Gatlif est né à Alger en 1948, d’un père kabyle et d’une mère gitane d’origine andalouse et c’est le sang hérité de sa mère qui coule dans ses films qui, tous, témoignent de l’histoire du peuple rom.
Montagne en scène : face à l’exploit
Fin janvier, le Cinéloire de Tours Nord proposait Montagne en scène, festival itinérant dont la tournée européenne a débuté en novembre dernier. L’occasion de découvrir des films à mi-chemin entre clips et documentaires qui donnent la part belle à l’exploit sportif et ses imprévus.
Plonger au fond du gouffre
« Nos vies sont faites de deux formes de narration qui ne se rencontrent presque
jamais : l’expérience consciente et le rêve. Le cinéma, c’est le mélange des deux. »
Apichatpong Weerasethaku
Tous les ans, pendant une semaine, le festival Désir Désirs se propose de démonter la tortueuse mécanique des rapports de genre à travers une programmation de spectacles vivants et créations artistiques, ainsi qu’une sélection de films parfois biscornus, souvent atypiques mais toujours stimulants. Pour sa vingt-neuvième édition, il s’était choisi un thème éminemment cinématographique : les monstres.
Je me souviens du premier film qui…
Le premier film que j’ai vu dans une salle de cinéma est Les Aristochats. Je n’en garde aucun souvenir mais mes parents m’ont souvent raconté qu’au moment où l’ignoble Edgar enferme les chatons dans un sac j’avais éclaté en sanglots si déchirants que ma mère dut m’accompagner en dehors de la salle pour me consoler.
Une Journée particulière au Festival Premiers Plans d’Angers
Créé à l’initiative de Claude-Éric Poiroux, fondateur de la salle de cinéma d’art et d’essai, Les 400 coups, et d’un groupe de cinéphiles, le Festival Premiers Plans d’Angers se déroule, chaque année depuis 1989, au mois de janvier. Cinéfil est allé y faire un tour.
Lire le cinéma : Youssef Chahine l’Alexandrin
Dans le contexte de la récente projection de Gare Centrale par l’association Henri Langlois une petite visite s’est imposée à la bibliothèque des Studio pour y retrouver un ancien numéro de la revue CinémAction (éditions du Cerf -1985) dirigée par Guy Hennebelle, intitulé Youssef Chahine l’Alexandrin.
Sunset Boulevard ou l’art de la mise en abyme au royaume de l’illusion
Classique parmi les classiques, Sunset Boulevard reste sans doute, 70 ans après sa sortie, l’une des plus saisissantes observations du cinéma par le cinéma. Par la virtuosité de son scénario tout autant que le choix et la prestation de ses interprètes, il invite le spectateur dans les coulisses d’Hollywood en brouillant délibérément les frontières entre le mythe et sa représentation.