Les articles publiés dans les anciens numéros du journal

L’art du puzzle

Présenté à la Cinémathèque le 9 décembre dernier, La Salamandre, donnait l’occasion de retrouver Bulle Ogier dans l’un de ses rôles les plus marquants mais également d’attiser le souvenir de sa fille, Pascale, disparue prématurément en 1984.

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L'option cinéma du Lycée Balzac

L’option cinéma du lycée Balzac propose depuis plus de vingt-cinq ans un parcours complet en cinéma-audiovisuel à des élèves volontaires. Dès la seconde, une option facultative de trois heures hebdomadaires permet de s’initier tout à la fois à la théorie du cinéma, à son analyse et à sa pratique. En première et en terminale, deux enseignements sont proposés : l’enseignement de spécialité et l’enseignement optionnel. Ouverts à tous, proposant respectivement quatre et trois heures hebdomadaires en première, six et trois en terminale, ils ont des objectifs complémentaires. Le cours de spécialité s’adresse à des élèves intéressés par une fréquentation assidue des cinéastes et des films, par leur analyse approfondie, l’histoire du cinéma, l’étude des conditions de production des œuvres, et, évidemment, par la pratique artistique. L’enseignement optionnel, s’il ne néglige pas la théorie, est davantage orienté vers la pratique : le projet de réalisation y occupe une place primordiale.

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Gaslight & Gaslight

Ecrite en 1938 par le dramaturge anglais Patrick Hamilton, Gaslight a fait l’objet de deux adaptations cinématographiques réalisées, à quatre ans d’intervalle, de part et d’autre de l’Atlantique. Une étude comparative met en lumière les similitudes ou différences de ces films, dont la version américaine (réalisée par Georges Cukor) sera présentée à la Cinémathèque le 24 février prochain.

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Pierrot le fou vu par des lycéens

Depuis de nombreuses années, la Cinémathèque offre aux élèves de première - option Cinéma du Lycée Balzac de Tours la possibilité de venir présenter un film qu’ils ont étudié en classe. S’ils sont tous issus de ce qu’il est convenu d’appeler le cinéma de patrimoine, les choix de films, qui relèvent de la responsabilité de l’équipe enseignante en tenant compte de différents critères pédagogiques, artistiques, historiques mais aussi logistiques (disponibilité du film pour une projection publique et concordance des plannings du lycée et de la Cinémathèque), présentent une grande variété de genre, d’époque ou d’origine. Au cours des sept dernières années, ont ainsi été présentés des films aussi divers que Jacquot de Nantes (Agnès Varda – 1990), La Vie est belle (Franck Capra – 1946), Chasse à l’homme (Fritz Lang – 1941), Les Innocents (Jack Clayton – 1961), Monika (Ingmar Bergman – 1953), Les Raisins de la colère (John Ford – 1940) ou Madame de … (Max Ophuls – 1953). Cette année, c’est le film de Jean-Luc Godard, Pierrot le fou qui a été retenu et sera présenté le lundi 16 décembre.
Nous avons souhaité rencontrer certains des élèves qui participent à ce projet afin qu’ils nous expliquent non seulement le travail qu’ils ont réalisé mais aussi leur approche du cinéma, leurs attentes et leurs souhaits.
Qu’ils soient ici remerciés de leur participation, au même titre que leur professeur qui a bien voulu nous préciser les objectifs et l’organisation de l’option Cinéma.

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Vérités et mensonges au far west (1)

L’article qui suit, rédigé par Alain Jacques Bonnet, a fait l’objet d’une première parution partielle dans le n°4 du Cinéfil (février 2011) sous le titre « Six coups, deux temps au Far West ». Vous pouvez retrouver sur notre site internet, l’intégralité du texte (que nous avons choisi de publié à nouveau, en trois parties), accompagné de « repères chronologiques pour une compréhension de la conquête de l’Ouest ».          La rédaction

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Les saveurs du Pré-code

1929 – 1934. Au cours de ces quelques années post Dépression furent réalisés aux États-Unis plusieurs dizaines de films répertoriés aujourd’hui au titre de productions « Pré Code ».
Des films ayant en partie échappé aux foudres des serviteurs du code de censure et de morale établi en 1930 par le sénateur William Hays mais réellement mis en œuvre quatre ans plus tard.  À partir de 1934 en effet, Joseph Ignatius Breen dirigera durant vingt ans la Production Code Administration, en charge de l’application de ce code Hays. Joseph Ignatius Breen, antisémite notoire, sera gratifié d’un Oscar d’honneur en fin de carrière, probablement en sa qualité de grand manitou du ciseau censeur pendant deux décennies.

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La Prisonnière du Désert

Désigné en 2008 par l’American Film Institute comme « le plus grand western de tous les temps »,  La Prisonnière du désert, 122ème film réalisé par John Ford, est souvent considéré comme son chef d’œuvre. Sorti en 1956, le film marque le retour du réalisateur au genre qui a fait tout autant sa renommée que celle du cinéma américain.

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On ne naît pas sorcière, on le devient

La Cinémathèque propose régulièrement des séances intitulées « une soirée, deux films », dont l’intérêt principal tient au fait que la double programmation offre, selon le principe bien connu de la supériorité du tout sur la somme des parties, la possibilité au spectateur d’approfondir la connaissance d’un auteur ou l’analyse d’une thématique. Le 7 octobre dernier, la soirée « Sorcellerie dans le Grand Nord », permettait ainsi de découvrir deux films rares mettant en scène, chacun à leur manière et dans des styles différents, des sorcières aux prises, à la fois, avec leurs propres pouvoirs et une société qui a du mal à les accepter.

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La Cinémathèque, l’Association Henri Langlois et les Studio : Qui est qui ? Qui fait quoi ?

La Cinémathèque de Tours Henri Langlois et l’association Henri Langlois sont-elles deux structures différentes et indépendantes l’une de l’autre ? Et quel est le lien entre ces deux structures et les cinémas Studio ? Petit retour en arrière pour y voir plus clair.

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Cannes 1939 - Orléans 2019 : d'un festival à l'autre

Du 12 au 16 novembre, s’est déroulé à Orléans ce qui devait être, en septembre 1939, le tout premier festival de Cannes, mais avait été annulé pour cause de seconde guerre mondiale. Si le jury et les invités (et sans doute le public) n’étaient évidemment pas les mêmes que ceux qui avaient été initialement prévus, la sélection de films a, quant à elle, été reprise à l’identique.

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