Les articles publiés dans les anciens numéros du journal

Des femmes invisibles

« Qu’est-ce qui est digne de mémoire ? Qui détermine ce qui est digne de mémoire ? »

La question est posée au tout début du film de la réalisatrice belge Juliette Klinke, Dans le silence d’une mer abyssale, que la Cinémathèque projetait le 3 octobre dernier en ouverture d’un cycle consacré aux Femmes cinéastes. La particularité de ce documentaire : il est composé d’extraits de films sortis entre 1896 et les années 60. La particularité de ces films : ils ont tous été réalisés par des femmes. La particularité de ces femmes : elles sont, pour la grande majorité d’entre elles, étrangement “tombées“ dans l’oubli.

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PasserelleCiné : le cinéma comme outil de lien social

 

Figures bien connues des habitués des Studio, Tarik Roukba et Jérémie Monmarché, qui officient respectivement à la bibliothèque et à l'accueil des groupes scolaires, se sont lancés en juillet 2020 dans une nouvelle aventure baptisée PasserelleCiné. Le nom annonce clairement l’objectif visé : faire du cinéma un outil d’intégration et de partage en créant des ponts entre les salles d’Art & essai et un public qui ne pense pas ou n’ose pas en pousser les portes. Rencontre avec les deux créateurs de l’association.

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À propos de La princesse errante de Kinuyo Tanaka

Kinuyo Tanaka est une grande actrice du cinéma japonais qui fait ses débuts en 1924, à l’époque du cinéma muet. En 1931, elle est à l’affiche du premier film parlant japonais et elle va tourner avec les plus grands réalisateurs, Ozu, Naruse, Mizoguchi

Elle est aussi une des premières femmes cinéastes d’après-guerre. Les six films qu’elle a réalisés étaient inédits en France jusqu’à aujourd’hui.

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Lire le cinéma : H comme Hitchcock à Hollywood

 

Le second volume de la bande dessinée consacrée par les éditions Glénat (9 ½) à Alfred Hitchcock (voir Cinéfil n°67), intitulé Le Maître de l’angoisse est l’occasion pour ses auteurs Noël Simsolo et Dominique Hé d’aborder la période américaine du cinéaste et plus largement son itinéraire de 1939 à 1980.

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Je me souviens… des singes de l’Amazonie.

 

Dans Vorge contre Quinette, Jules Romains imagine Paris traversé par un long serpent clandestin de 365 appartements communicants. Pour favoriser le complot ou l’adultère, pour échapper à la police ou à l’agoraphobie, on pouvait aller d’une extrémité à l’autre sans presque jamais sortir à la lumière du jour.

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Plus vite plus haut plus fort

 

Des films de toutes les époques, de tous les genres, de tous les pays, muets, parlants, chantants, des hommages, des rétrospectives, des avant-premières, des reprises, mais aussi des rencontres, des expositions, des concerts… Depuis cinquante ans, début juillet, le Festival La Rochelle Cinéma propose dix jours durant une programmation qu’un mois entier ne suffirait pas à épuiser. Compte-rendu délibérément subjectif de l’édition 2022 par l’envoyé spécial du Cinéfil.

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La voix qui peut exprimer la vérité

À propos de Babi Yar. Contexte de Serguei Loznitsa

Babi Yar, c'est un ravin situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Kiev, peut-être était-ce, à l'origine, un site naturel remarquable. C'est devenu le symbole de l'horreur absolue dont la seule évocation nous fait frémir.

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Je me souviens… des salles de cinéma de Tours

Souvenirs, souvenirs… L’histoire des Studio commence en 1961 mais je ne les découvrirai qu’en 1966 quand commencera ma vie étudiante ! En 1961, les Studio disposent d’une seule et unique salle, rue des Ursulines, dont la cheville ouvrière est l’Abbé Fontaine (il le restera pendant vingt ans jusqu’à son départ à la retraite en 1981). Si ma mémoire est bonne, les Studio ne programmaient alors qu’un seul film par semaine, sur deux ou trois séances le samedi et le dimanche. En tous les cas, je sais que j’y courais tous les samedis pour la séance de 17 heures pour découvrir les films de répertoire !

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Le cinéma d’animation tchèque

 

S'il est un pays qui compte dans le cinéma d'animation, c'est la République Tchèque. Maitres mondiaux du film en papier découpé, les réalisateurs comme Jiři Trncka ou Karel Zeman ont dominé le genre au sortir de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du mur de Berlin.

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C'est là, l'ut final !

Kitsch pour certains, pop pour d’autres, l’univers de Jacques Demy est souvent associé à des fantaisies musicales hautes en couleurs dont les airs les plus connus vous reste durablement en tête et font les grandes heures des karaokés.

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