Les articles publiés dans les anciens numéros du journal

Patricio Guzmán

Patricio Guzmán , cinéaste chilien du devoir de mémoire, était présent au Festival de Biarritz…

Patricio Guzmán est un réalisateur chilien, né le 11 août 1941, exilé à Paris après le coup d’état de Pinochet et dont l’œuvre cinématographique est constituée de documentaires qui sont autant de témoignages forts sur l’histoire et la mémoire de son pays.

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Un aperçu (bien subjectif) du festival La Rochelle Cinéma

C’est toujours un grand plaisir que de pouvoir assister au festival de La Rochelle, lieu privilégié de rencontre et d’échanges avec des habitué-es, des étudiant-es en cinéma provenant d’horizons divers (La Sorbonne, les CPGE littéraires à option cinéma), des Tourangeaux et Tourangelles (Tours est à un peu plus de deux heures de La Rochelle…), des cinéphiles de tous horizons et de tous âges. A cet éclectisme du public correspond celui de la programmation qui a toujours été la marque de fabrique du festival de La Rochelle… et plus particulièrement cette année.

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Festival Biarritz Amérique Latine 2019

Du lundi 30 septembre au dimanche 6 octobre 2019 s’est tenue à Biarritz la 28ème édition du Festival Biarritz Amérique Latine.

Ce festival, qui est une référence pour le cinéma latino-américain, propose, depuis sa création, trois compétitions avec dix longs métrages, dix courts métrages et dix documentaires.
Cette année, ont été présentés beaucoup de premiers films, inédits encore en France, et qui mettent à l’honneur l’Argentine, dont le cinéma est depuis longtemps une référence, le Pérou, le Guatemala, avec La Llorona, un film de Jayro Bustamante qui n’est pas un inconnu aux Studio (certains se souviennent peut-être du remarquable Ixcanul), le Brésil, la Colombie, l’Uruguay, qui était le pays invité l’année dernière, et tout nouveau venu sur la scène cinématographique, le Costa Rica, avec le film Cenizas negras, d’une très jeune réalisatrice. D’ailleurs, ce qui frappe lors de la présentation des films au public, c’est la jeunesse, l’enthousiasme, l’engagement de tous les réalisateurs et réalisatrices.

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Noces de sang, Carmen, L’Amour sorcier : la trilogie flamenca Carlos Saura et Antonio Gades

Carlos Saura est un réalisateur espagnol né en 1932 qui a dû, aux débuts de sa carrière cinématographique, affronter et déjouer la censure du gouvernement de Franco. Malgré tout, il a très vite acquis une renommée internationale, notamment avec deux films qui dénoncent de manière subtile et originale les tares de la société franquiste, La Cousine Angélique et Cría cuervos qui ont obtenu à Cannes, en 1974 et en 1976, le Grand Prix du Jury. Après la mort de Franco, en 1975, il réalise des films plus légers, Maman a cent ans (1979), ou renouent avec les films-enquêtes de ses débuts, Vivre vite (1980).

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Un livre pour comprendre le cinéma de Sergio Leone

Du 10 octobre 2018 au 28 janvier 2019, la Cinémathèque de Paris rendait hommage à Sergio Leone, dans le cadre d’une grande exposition conçue par Gian Luca Farinelli, le directeur de la Cineteca de Bologne, avec un titre qui renvoyait à l’œuvre du réalisateur, Il était une fois Sergio Leone.

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Filmhaus, le musée du film de Berlin

Niché au cœur d’une Postdamer Platz sans âme, voici le beau Musée du Film et de la Télévision de Berlin. Plus riche et complet que son petit voisin de Postdam consacré lui aux métiers du cinéma et à l’histoire des studios Babelsberg, le musée de Berlin propose une très attachante exposition permanente présentant les riches heures du cinéma allemand.

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Totò, roi de Naples

Totò reste l’une des icônes de la Naples de 2019.

Aux côtés des piments porte-bonheur et des posters à la gloire de l’inusable Maradona trônent  dans tous les quartiers de la capitale de Campanie, des chapelles, statuettes et effigies en l’honneur de l’acteur Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio  alias Antonio de Curtis dit  « Totò ».

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Comme des trains dans la nuit...

Au moment où la Cinémathèque nous offre l’occasion de revoir (ou de découvrir) Les deux anglaises et le continent, les éditions Gallimard publie un recueil de textes écrits par François Truffaut entre 1954 et 1958, pour le magazine Arts-Spectacles. Heureuse coïncidence qui permet de mesurer l’importance de l’écrit dans la construction de l’homme et du cinéaste, comme dans son développement artistique.

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Mocky, l’insoumis

Jean-Pierre Mocky, de son vrai nom Jean-Paul Adam Mokiejewski, est, né le 6 juillet 1929 à Nice. Figurant à 13 ans dans Les Visiteurs du soir (Marcel Carné – 1942), il tient son premier vrai rôle en 1944 dans Vive la liberté de Jeff Musso avant d’apparaitre dans une trentaine de films, aussi divers que Orphée (Jean Cocteau – 1950) ou Le Gorille vous salue bien (Bernard Borderie – 1957) entre autres, et d’acquérir une certaine notoriété, au moins italienne, grâce à son rôle dans Les Vaincus (Michelangelo Antonioni – 1953).

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Cinecittà… La ville du cinéma

Les studios de Cinecittà ont été inaugurés le 28 avril 1937 par Benito Mussolini.

L’idée, à l’origine de ce projet, était de créer un grand centre de création cinématographique capable de rivaliser avec Hollywood mais aussi de se doter d’un cinéma de propagande fasciste : la force de l’image dans un pays où le pourcentage de l’illettrisme était important !

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