Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
Le cinéma comme une évidence
De fin septembre 2021 à mi-janvier 2022, le musée d’Orsay a proclamé « Enfin le Cinéma » (Arts, images et spectacles en France, 1833-1907). Le projet – réussi – de cette exposition était d’illustrer l’émergence inéluctable en cette fin de 19ème siècle d’une nouvelle invention, le cinématographe.
Le cinéma iranien aujourd’hui…
« C’est le propre de la censure violente d’accréditer les opinions qu’elle attaque… » (Voltaire)
Par la qualité des œuvres réalisées, par la richesse des thèmes abordés, par le talent de ses réalisateurs, le cinéma iranien s’affirme comme l’un des plus dynamiques du monde et les films venus de ce pays font partie de la sélection des plus grands festivals internationaux où ils remportent régulièrement des récompenses prestigieuses. Et chaque sortie d’un film iranien sur les écrans est toujours considérée comme un évènement.
La représentation de l’ouvrier au cinéma - 2eme partie
La deuxième partie de notre article consacré à la représentation de l’ouvrier au cinéma nous emmène dans les années 60 et 70, en Italie, en France et en Pologne où les idéaux révolutionnaires se heurtent bien souvent à la réaction des tenants du pouvoir économique ou politique.
Je me souviens : Paris, Texas de Wim Wenders
Fin 1995, j’avais 18 ans et entrais en fac de psycho où je fis la connaissance d’une fille (appelons-la Virginie) qui, venant d’un autre département, habitait seule dans un studio près de la gare. C’était un très petit appartement mais pour celles et ceux qui, comme moi vivaient encore chez leurs parents, il apparaissait comme un espace de liberté et d’indépendance, où nous aimions nous retrouver pour préparer une manif ou une fête étudiante. Au-dessus du lit de Virginie était accrochée une grande affiche sur laquelle une femme blonde avec un pull rose regardait fixement devant elle tandis que le titre du film s’étalait en lettres blanches : Paris, Texas.
Monsieur Langlois, mon voisin
Écrivain né à Paris en 1959, Jérôme Hesse, après une longue carrière de journaliste, éditeur, communiquant et responsable associatif, a récemment pris sa retraite à Tours. Il est l'auteur de plusieurs romans, essais et recueils de chroniques. J Hesse nous parle ici notamment de la Cinémathèque de Chaillot et d'Henri Langlois, son voisin.
Werner Herzog ou la démesure au cinéma…
À la suite du court article publié en octobre dernier (Cinéfil n°63) dans lequel deux films de Werner Herzog, Aguirre, la colère de dieu et Fitzaccaraldo, étaient mis en parallèle, nous avons souhaité poursuivre notre réflexion sur le cinéaste allemand en l’axant cette fois sur un aspect particulièrement marquant de son œuvre : la démesure.
The Clock
Il faut découvrir ou redécouvrir The Clock installation vidéo de 2010 concoctée par Christian Marclay, plasticien et musicien américain, récemment présentée à la fondation LUMA d’Arles. Il s’agit d’un montage cinématographique étourdissant, d’une durée de 24 heures, réunissant des centaines d’extraits de films représentant soixante-dix années de l’histoire du cinéma. à un moment ou à un autre dans l’un de ces extraits apparaît une pendule, une horloge, un réveil.
La liberté ou la mort !
Deux courts, un moyen et un long métrages. En moins de deux heures, il est possible de voir dans son intégralité l’œuvre cinématographique de Jean Vigo, mélange sans égal d’audace poétique, de créativité visuelle et d’engagement politique. La ressortie des films en version restaurée a permis de retrouver avec le même bonheur Zéro de conduite que les Studio programmaient au début du mois d’octobre.
Le cinéma au lycée
Depuis plus de vingt-cinq ans, l’option Cinéma-Audiovisuel propose aux élèves du Lycée Balzac un parcours complet consacré à l’histoire, aux techniques et au langage du cinéma mais également à sa pratique. Nous avons rencontré, Thomas Anquetin, l’un des trois enseignants en charge de cet enseignement, afin d’échanger avec lui sur le contenu et les objectifs de celui-ci.
À propos de Gare centrale
Le film de Youssef Chahine, Gare centrale, avance comme un train, au rythme d’un train, il s’arrête, s’emballe, ralentit, repart, change d’aiguillage et avance inexorablement vers la tragédie finale. Ce film est une tragédie qui respecte la règle des trois unités si chère au théâtre classique français et qui concentre en elle l’essentiel du tragique. Unité de lieu : la gare, comme un corps multiple qui vibre et tourbillonne. Unité de temps marquée par cette horloge sur laquelle se fige à plusieurs reprises la caméra.