Les articles publiés dans les anciens numéros du journal

La liberté ou la mort !

Deux courts, un moyen et un long métrages. En moins de deux heures, il est possible de voir dans son intégralité l’œuvre cinématographique de Jean Vigo, mélange sans égal d’audace poétique, de créativité visuelle et d’engagement politique. La ressortie des films en version restaurée a permis de retrouver avec le même bonheur Zéro de conduite que les Studio programmaient au début du mois d’octobre.

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La gloire ni les larmes

Le hasard fait (parfois) bien les choses. Alors que la Cinémathèque présentait, lors de sa précédente saison, Le Franc-tireur, les Studio programmaient, au même moment, le film d’animation Josep. Malgré leurs différences de forme ou de fond, les deux films proposent des représentations de la résistance qui, en se mêlant et se complétant, appellent, tout à la fois, une réflexion sur l’histoire du cinéma et sur l’Histoire au cinéma.

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Le cinéma au lycée

Depuis plus de vingt-cinq ans, l’option Cinéma-Audiovisuel propose aux élèves du Lycée Balzac un parcours complet consacré à l’histoire, aux techniques et au langage du cinéma mais également à sa pratique. Nous avons rencontré, Thomas Anquetin, l’un des trois enseignants en charge de cet enseignement, afin d’échanger avec lui sur le contenu et les objectifs de celui-ci.

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Robert Mallet-Stevens et le cinéma : rencontres croisées

Diplômé à vingt ans de l’École spéciale d’architecture de Paris, Robert Mallet-Stevens, fils de collectionneurs et esthètes, va devenir l’un des principaux architectes français de l’entre deux guerres. Très tôt intéressé par toutes les formes d’expression artistique il se tourne vers le cinéma, participant à la conception et à la réalisation de près d’une vingtaine de décors.

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À propos de Gare centrale

Le film de Youssef Chahine, Gare centrale, avance comme un train, au rythme d’un train, il s’arrête, s’emballe, ralentit, repart, change d’aiguillage et avance inexorablement vers la tragédie finale. Ce film est une tragédie qui respecte la règle des trois unités si chère au théâtre classique français et qui concentre en elle l’essentiel du tragique. Unité de lieu : la gare, comme un corps multiple qui vibre et tourbillonne. Unité de temps marquée par cette horloge sur laquelle se fige à plusieurs reprises la caméra. 

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Deux films de Werner Herzog

Aguirre, la colère de Dieu (1972) et Fitzcarraldo (1982)

Dix ans séparent les deux films et pourtant il est possible de tisser un contrepoint entre les deux, maille à l’endroit, les ressemblances, maille à l’envers, les différences.

Les deux films se déroulent dans le même espace géographique, la jungle amazonienne et le fleuve immense qui la parcourt mais trois siècles les séparent, le XVI° siècle pour l’un et l’époque des Conquistadors et le début du XX° siècle pour l’autre. De plus, le mythe du pays d’El Dorado, cette fabuleuse cité où l’or est profusion et que cherchaient les Conquistadors, est remplacé par le mythe du caoutchouc, ce nouvel or blanc qui donne pouvoir et richesse.

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Renoir, cinéaste du réel

Installé aux états-Unis de 1940 à 1949, Jean Renoir y travaillera de manière permanente, s’acclimatant aux conditions imposées par les studios hollywoodiens tout en appréciant la qualité de l’hospitalité locale. Il réalisera ainsi six longs métrages, parmi lesquels L’Homme du Sud.

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Les dents de Takako

La projection [le 18 octobre 2020], aux Studio, de Sanjuro d'Akira Kurosawa fut suivie d'intéressants échanges. Parmi les questions intervenues "en coulisse" après le débat, une interrogation portait sur les dents de l'actrice Takako Irie : Pourquoi le personnage qu'elle incarne (la femme du chambellan Mutsuta) a-t-il les dents aussi noires ?

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La représentation de l’ouvrier au cinéma - 1ere partie

En décembre, avec un court-métrage de cinq minutes, fait de documents d’archives et réalisé par Lucien Le Saint en 1920, la Cinémathèque célèbre le centenaire du Congrès National de le Section Française de l’Internationale Socialiste, qui eut lieu à Tours du 25 au 30 décembre 1920 et au cours duquel fut créé ce qui deviendra le Parti Communiste Français. Dans la Salle du Manège, détruite en 1940, qui jouxtait l’église Saint Julien, une grande banderole accueillait les participants au Congrès : PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !

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Revoir Pialat

L’un des nombreux mérites du festival de cinéma de La Rochelle est de proposer des rétrospectives, parfois intégrales, qui offrent aux spectateurs la possibilité d’affirmer, de réviser ou d’ajuster leur point de vue sur un cinéaste, en considérant l’évolution de son œuvre dans sa globalité. Cette année, c’est Maurice Pialat, entre autres, qui était à l’honneur.

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