Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
PasserelleCiné : le cinéma comme outil de lien social
Figures bien connues des habitués des Studio, Tarik Roukba et Jérémie Monmarché, qui officient respectivement à la bibliothèque et à l'accueil des groupes scolaires, se sont lancés en juillet 2020 dans une nouvelle aventure baptisée PasserelleCiné. Le nom annonce clairement l’objectif visé : faire du cinéma un outil d’intégration et de partage en créant des ponts entre les salles d’Art & essai et un public qui ne pense pas ou n’ose pas en pousser les portes. Rencontre avec les deux créateurs de l’association.
Lire le cinéma : H comme Hitchcock à Hollywood
Le second volume de la bande dessinée consacrée par les éditions Glénat (9 ½) à Alfred Hitchcock (voir Cinéfil n°67), intitulé Le Maître de l’angoisse est l’occasion pour ses auteurs Noël Simsolo et Dominique Hé d’aborder la période américaine du cinéaste et plus largement son itinéraire de 1939 à 1980.
Plus vite plus haut plus fort
Des films de toutes les époques, de tous les genres, de tous les pays, muets, parlants, chantants, des hommages, des rétrospectives, des avant-premières, des reprises, mais aussi des rencontres, des expositions, des concerts… Depuis cinquante ans, début juillet, le Festival La Rochelle Cinéma propose dix jours durant une programmation qu’un mois entier ne suffirait pas à épuiser. Compte-rendu délibérément subjectif de l’édition 2022 par l’envoyé spécial du Cinéfil.
Je me souviens… des salles de cinéma de Tours
Souvenirs, souvenirs… L’histoire des Studio commence en 1961 mais je ne les découvrirai qu’en 1966 quand commencera ma vie étudiante ! En 1961, les Studio disposent d’une seule et unique salle, rue des Ursulines, dont la cheville ouvrière est l’Abbé Fontaine (il le restera pendant vingt ans jusqu’à son départ à la retraite en 1981). Si ma mémoire est bonne, les Studio ne programmaient alors qu’un seul film par semaine, sur deux ou trois séances le samedi et le dimanche. En tous les cas, je sais que j’y courais tous les samedis pour la séance de 17 heures pour découvrir les films de répertoire !
C'est là, l'ut final !
Kitsch pour certains, pop pour d’autres, l’univers de Jacques Demy est souvent associé à des fantaisies musicales hautes en couleurs dont les airs les plus connus vous reste durablement en tête et font les grandes heures des karaokés.
À propos de La Cinquième victime
Tourné en plein maccarthysme, La Cinquième victime est l’avant-dernier film que Fritz Lang réalisera durant sa carrière américaine. Contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, La Cinquième victime n’est pas un film policier. Dès les premières images, le spectateur connaît le visage du tueur, il sait qu’il traque des femmes seules, jeunes et séduisantes, qu’il s’introduit chez elle et les tue, en laissant toujours des traces de son passage, qui sont autant d’indices qu’il laisse après son crime sur les traumatismes dont il est victime.
Andrzej Wajda, le cinéaste de la Pologne libre
À l'occasion de la diffusion du film La Terre de la grande promesse par la cinémathèque de Tours, découvrons le cinéaste Andrzej Wajda, qui a filmé l'évolution de la Pologne de la seconde moitié du XXe siècle.
Porte aperte o porte chiuse
Venu présenter son film, Porte Aperte, dans le cadre du festival Viva il Cinema, Gianni Amelio a longuement raconté l’histoire du scénario, adapté d’un livre de Leonardo Sciascia. La comparaison de l’écriture de l’essayiste à celle du cinéaste est l’occasion d’une réflexion sur le passage souvent délicat du mot à l’image et du choix qui doit être fait entre fidélité à la lettre et fidélité à l’esprit.
Dé(cons)truire dit-elle…
Pour son vingtième anniversaire, In the Mood for Love revient sur les écrans dans une copie flambant neuve. Ordinairement considéré comme un sommet de romantisme cinématographique, le film de Wong Kar-Wai peut aussi apparaitre comme un précis d’évitement à l’usage des frustrés volontaires (ou non). Et si, finalement, c’était à peu près la même chose ?
Lire le cinéma : Hitch en B.D.
Une belle silhouette corpulente en ombre chinoise plantée devant l’Union Jack. Elle tient une paire de menottes. Le dessinateur Dominique Hé et l’historien du cinéma Noël Simsolo nous embarquent dans la vie d’Alfred Hitchcock, à travers ce premier tome de leur bande dessinée parue chez Glénat sous-titré « L’Homme de Londres ».