Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
Petite histoire du Cinéma Japonais
Après les premières bandes d'actualités japonaises de 1898, le premier film réalisé date de 1899 : L'arrestation d'un voleur de Shiro Asano. L'activité cinématographique se développe ensuite avec des reportages, des films inspirés du « kabuki » (sketches accompagnés de danses) et des légendes ; les films étant commentés lors de leur projection par un « diseur » (benshi). Puis vinrent les films à chansonnettes et les drames inspirés par le tremblement de terre de 1923.
Petite histoire du Japon (Nippon)
Le mot « Nippon » ou « Nihon » provient de « ni » (soleil) et « pon » (origine), d'où « l'empire du soleil levant » avec le soleil ornant le drapeau japonais.
Archipel composé de nombreuses îles dont parmi les plus grandes : Hokkaïdo au nord, Honshu au centre et Shikoku et Kyushu au sud.
Akira Kurosawa - Filmographie
Filmographie détaillée des films réalisés par Akira Kurosawa entre 1943 et 1993.
Akira Kurosawa - Une vie Japonaise
Tout au long de sa carrière, et même après qu'il eût acquis une réputation de cinéaste prépondérant, Akira Kurosawa ne livra que peu de renseignements sur sa vie personnelle, sur les fondements de son inspiration ou sur ses fantasmes. Les propos qu'il fut amené à livrer aux journalistes et aux critiques occidentaux des magazines spécialisés qui le rencontrèrent se bornèrent toujours à l'évocation de problèmes techniques rencontrés lors de l'élaboration et du tournage de ses films, voire de ses intentions artistiques. Mais, en discordance avec cette légendaire discrétion, il nous livra quelque chose de plus précieux que des anecdotes ou des intentions scénaristiques : ses souvenirs de jeunesse que publia le magazine japonais Shukan Yomiuri sous forme d'articles discontinus et dont il confia lui-même les traductions à une journaliste US : Audie Bock, en 1982 (cette biographie s'arrête en 1950 avec la réalisation de Rashomon).
Barberousse d'Akira Kurosawa
Tout au long du film, le jeune Yasumoto, frais émoulu de l'école de médecine de Nagasaki, va s'initier à l'exercice de sa discipline et découvrir le monde de son époque (début du XIXème siècle sous le Shogunat Tokugawa) auprès de son Maître, le directeur de l'hôpital public d'Edo : Kyojo Niide dit Barberousse.
Au commencement, il y a le générique !
Il est des génériques de films qui nous ont marqué à tel point que c'est d'eux dont on se souvient à la simple évocation du titre. Le rideau se lève alors que les lampes de la salle s'éteignent et que sur l'écran, trois hommes vêtus de longs manteaux, à la mine patibulaire, armés s'avancent dans une gare déserte, au milieu de nulle part. Ils menacent le chef de gare, un vieux fou qui essaie vainement de leur vendre des billets de train. Pas de dialogue, mais des bruits naturels, amplifiés : un moulin qui grince, le vent qui souffle, une goutte d'eau qui tombe à intervalles réguliers sur un chapeau, un personnage qui fait craquer ses articulations, autant de notes d'une partition musicale originale que l'on identifie immédiatement. Le temps s'étire comme ce générique qui égrène sur ces images le titre et les noms des acteurs. Le train finit par arriver et passe sur la caméra : alors le nom du réalisateur, Sergio Leone vient s'imprimer sur le chasse-pierre de la locomotive. Nous sommes happés par ces images et ces sons qui ouvrent ce récit à la manière d'un conte revisité par un réalisateur italien amoureux de l'Amérique. Qui d'entre nous n'est pas retourné voir Il était une fois dans l'Ouest, plusieurs fois, rien que pour son générique ?
Des gros plans et de la mise en scène
En son temps Ingmar Bergman déclarait que "son rêve serait de pouvoir maintenir l'intérêt autour d'un visage pendant une heure et demie ou deux". Le réalisateur suédois avait son clan, ses comédiens et comédiennes de théâtre avec lesquels il travaillait régulièrement en parallèle de ses mises en scène cinématographiques. Ils partageaient avec lui une vie presque communautaire et de ce fait lui-même connaissait leur vie intime, avec leurs émois et leurs états d'âme.
Paroles de Cinéphile 2
Splendeurs et misères des Tourangeaux.
Avaient-ce été les oreillons, la rougeole ou la scarlatine ; en route pour la mer en ce début d'été, ma mère, mon frère et mes sœurs m'abandonnèrent, moi tout petit aîné, à Tours, pour les épreuves du BEPC des guéris.
Les Interviews de Cinefil : Noëlle Glowacki
À Tours Nord, le royaume du cinéma est à la Médiathèque !
La collaboration entre la Cinémathèque Henri Langlois et la Médiathèque François Mitterrand de Tours Nord se poursuit cette année avec un « cycle westerns ». Pas moins de quatre films à l'affiche, de La Chevauchée fantastique de John Ford au Grand silence de Sergio Corbucci, sont projetés gratuitement dans une salle spécifique de la médiathèque depuis mi-février et jusqu'au 20 mai. Sur le travail de cette institution autour du cinéma qui mobilise une équipe dynamique, nous avons voulu en savoir plus.
Rencontre avec Noëlle Glowacki, responsable du fonds audiovisuel de la médiathèque.
Un peu d'histoire du Cinéma dans le Japon de l'après-guerre
C'est le succès de Rashomon d'Akira Kurosawa au festival de Venise en 1951 (Lion D'or) et l'attribution de l'Oscar du meilleur film étranger la même année à Hollywood, qui allaient faire connaître l'existence du cinéma japonais tant aux États-Unis qu'en Europe. Voilà que soudain le cinéma de qualité ne s'avérait plus uniquement européen ou américain et qu'il pouvait exister ailleurs des artistes sachant utiliser une caméra pour s'exprimer, plaire au public occidental et donc obtenir du succès. Ce qui paraît évident aujourd'hui ne l'était pas après la guerre. Ces premières récompenses qui entérinaient la valeur du cinéma japonais et son importance mondiale, allaient se multiplier dans les années suivantes avec les attributions en 1952 du Prix International de Venise à La vie d'Oharu, femme galante de Kenji Mizoguchi, à Venise encore le Lion d'argent obtenu par Les contes de la lune vague après la pluie en 1953, film également réalisé par Mizoguchi, puis avec la même récompense accordée à : Les Sept Samouraïs de Kurosawa l'année suivante en 1954, cette même année voyant le Grand Prix de Cannes attribué à La porte de l'enfer de Teinosuke Kinugasa.